Les enjeux d’une telle démarche
La stimulation des parties prenantes
Le bien-être d’un employé est la clé de la performance, elle-même vectrice de rentabilité. Or, la gouvernance partagée témoigne de la confiance placée en chacun des collaborateurs. Une implication renforcée en découle alors, ainsi qu’une envie d’être à la hauteur de la responsabilité confiée. Un projet impliquant différentes parties, dans lequel les tâches de chacun sont clairement définies, incite les employés à montrer leurs compétences et à être force de propositions.
Le développement de l’autonomie
Il est important de souligner que la gouvernance partagée n’implique pas obligatoirement de prises de décisions collectives. Certaines décisions peuvent en effet être prises individuellement, il convient simplement que l’auteur de la décision :
- ait consulté au préalable les personnes impactées afin de recueillir leurs interrogations et leurs idées
- soit en mesure d’assumer sa responsabilité
Le manager peut intervenir, dans ce contexte, pour s’assurer de la bonne direction empruntée pour la prise de décision. Cette dernière met en lumière l’importance de la communication, qui doit être optimale entre les parties pour assurer la plus grande transparence et le bon déroulé des projets.
Une assertivité accrue
Le modèle de gouvernance partagée montre également son efficacité dans l’acquisition de savoir-être essentiels au travail, parmi lesquels l’assertivité. La transmission des informations doit se faire, mais de manière intelligente : sans agressivité, sans domination agressive et sans manipulation. Aussi, les techniques pour rester assertif doivent être mises en pratique pour faciliter la collaboration entre les différents pôles.
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Une structuration idéale
Le système de répartition par cercles permet de structurer l’organisation interne de l’entreprise et offre une certaine lisibilité de son fonctionnement. La raison d’être de l’entreprise doit donc avoir été soigneusement (re)définie avant la mise en place d’une gouvernance partagée, notamment afin que chacun ait un cap à maintenir. De même, chaque collaborateur sait comment se positionner au sein de l’organisation.
En outre, un tel système participe au développement de la confiance en soi puisqu’il permet à chacun de s’exprimer librement dans la limite de son périmètre.